lundi 31 mars 2008
Trash et à terre
Divergents, gens d’hiver, divers gens.
Froidement, mante froide, froids déments.
Les murs du digressif sont érigés.
Partouzons enfermés, nous, les t’es rien dans le zoo,
Les veaux-rien du chaos.
Nous avons trop fléchi pour réfléchir ou infléchir.
Les forces de peau-lisse ont trop plissé.
Les riders du vide, et alpagueurs de néant ont chanté !
Oui, j’ai encore trop vu…
La fin s’en est allée où la faim s’est larvée.
Les tripes du dépressif sont étalées !
Mangez, mangez…
Il n’y a plus de Q à questions,
Juste des culs à bureaux et salons.
Chance, on, muse, hic !
Et que les pauses toutes diésées soient des soupirs ;
Les noires et blanches sont toutes croches.
Tous des coche-on au sang lié,
Et les all-truismes, c'est porc-ciné et calcinés.
Ecran total, à cran total, sur les dents, dans l’email.
Des cas nains dans la chienlit,
La daube erre, man !
Et la grive mange du merle.
Le merle mange du givre
Et six troncs givrés s’avancent lentement dans la neige.
Décharnés, démembrés, ils épandent leurs étrons sanglants
Sur une Blanche-neige désossée.
Leur bave rouge traçant les sentiers d’un demain sans passé.
© mYster Q
samedi 29 mars 2008
Nightclubbing
Pas de programme proposé,
Celui s’imposant me consterne,
J’n’ai que deux grammes infusés,
La nuit tombant s’annonce terne…
Je ferais mieux d’y mettre un terme…
Reste l’espoir que l’espoir germe…
S’amuser juste un brin…
C’est brin qui vient.
L’ennui s’édicte en décibels
Sous les néons pastel.
Ennui passant comme une diarrhée de javel.
Le cul irrité de tant d’asepsie.
Vie de chiottes à se carrer dans l’aile,
Vite une crotte ! l’antisepsie…
© mYster Q
vendredi 28 mars 2008
Un vend violent.
Le vent souffle,
Il est temps de se mettre en cale
Et de hisser les voiles.
Le vent souffle,
Dans nos chaloupes,
Le large en poupe.
Le vent souffle,
Et agite nos vies défaites,
C’est le calme avant que le tant pète.
Le vent souffle,
En goélette,
Le large en tête.
Le vent souffle,
Tu as encore parlé dans le vide
A des oreilles à vide.
Le vent souffle
Sur nos radeaux,
Le large en lot.
Le vent souffle,
Colonisant de messes d’argent
Les gens qui n’ont plus temps
Le vent souffle,
Sur nos bouées,
Le large en idée.
Le vent souffle,
Prenant l'essence de gens
Sans carburant,
Le vent souffle,
Sur nos corps fades,
Le large s'évade.
© mYster Q
Comme un poison dans l’os.
Une musique de toujours…
Tu arrives tous les soirs,
Dans une lancinante complainte,
Parfois même le jour,
Mais tous les soirs,
Quand la peur suinte.
C'est qu'on s'aime mon amour.
Il n'en est deux comme toi
Qui m'accompagne et me soutienne,
Me prenne dans une enveloppe de velours
J'ai peut-être tort,
Mais toi tu as ma raison.
Il n'en est deux comme toi,
Qui tous les jours me surprenne,
Même quand je dors,
Tu me fais impression.
Je te dis bonjour,
Tu me dis bonne nuit,
Je m'en vais faire un tour,
Mais déjà tu surgis.
A croire que tu es derrière toutes les portes.
A croire que Tu Me Suis quand je sors.
Alors il arrive que je m'emporte,
Même si j'te sais, j'te sais fidèle jusqu'à la mort.
Parfois, j’ai l’impression que je cède,
Mais heureusement que je t’ai,
Que donc ferais-je dans mon bled,
Sans ta force, mon berger ?
Parfois la sensation… tu me possèdes !
Mais heureusement que je t'ai.
Que donc ferais-je sans ton aide
Quand moi-même je me hais ?
Je te crie souvent fiançons nous !
Cependant que tu m’ignores,
Nous sommes déjà mariés…
Pourtant c’est moi seul le marié.
Parce qu’entre nous, il n’y a que moi,
Que moi qui m’endort,
Toi tu restes à briller,
Cruauté journalière,
M’assassiner et j’adhère.
© mYster Q
jeudi 27 mars 2008
Où il fait nuit.
Le jour qui tombe,
La nuit qui se relève.
Tentatives d’assassinats,
Lampes et néons toujours luttant.
La nuit se bombe,
Le jour c’est sûr s’achève.
Omnipotence sans postulat,
Lampes et néons vont fléchissant.
Opacité et cécité
Maîtres à satiété
De la sombre cité
Proie alitée
Aux artères désertées
Les veines tranchées
Déversant la mort
Dans de lugubres cellules
Où le chat dort
Le chien tape la pilule
Le rat se marre
Le bar se barre.
Sombre nuit
Sombre folie
L’insomnie
Encore m’en nuit.
Des jouets, le temps
Le temps défile-déroule
Et coule allant si vite
Que l’on voudrait avoir le temps
Temps de plonger dans la vie
Qu’on caresse les sensations et émotions
Alors que nous avons déjà la tête dans l’eau.
Le temps s’étire-se fige,
S’allonge, lentement s’alite,
On voudrait le tuer ce temps ;
Temps qui nous couche dans l’ennui
Qui coule sur le lit de nos émotions
Et nous coule sans pouvoir goûter à l’eau.
L'eau d'où nous venons ?
L'eau où nous allons ?
L'eau... dans les os.
L'eau... en bas.
© mYster Q
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