jeudi 26 mars 2009
ETre ET ne pas Etre
Ni fort, ni faible
Dominant et dominé
Violent et calme
Ni noir, ni blanc
Envieux et ravi
Soucieux et content
Ni faux, ni vrai
Esclave et libre
Heureux et triste
Ni nain, ni géant
Féroce et tendre
Mauvais et bon
Ni mort, ni vivant.
Peut-être humain ?
mardi 24 mars 2009
Le futur est passé
lundi 23 mars 2009
Devant l'à cheminer
Je suis là,
Comme un gosse qui a fait dans sa couche
Je suis là,
Comme un enfant qui a peur...
J'ai peur...
J'ai peur de moi, de toi, de tout !
Tellement peur d'exister pour ce que je suis...
J'ai peur... des légos, des orties...
J'ai peur... de l'égo, des sorties...
Je ne m'engage sur rien, sauf moi
Mais pas en mois,
Même pas en jours.
j'aimerais m'engager moi
Mais pas en mois,
En plein jour !
J'érige ma vie comme un drapeau en berne,
Tais mes désirs comme un ours hiberne
Mes fenêtres sont en volets
Mes horizons des tours barrées,
Ma folie brûle dans ma raison incendiée,
Et ma joie se consume dans l'incheminé.
samedi 21 mars 2009
Quotidien reproductif de stérilisation
Limpidité d’une croûte,
Aspérités du doute,
La route est jalonnée
De voûtes crénelées,
Vestiges de gothiques humains
Prestige romantique du vain
Plus rien, que plastique-poridge,
Sauriens et moustiques en fridge
Tout sous Vide,
Vide sous Tout…
Suspension néantique,
Amorti sémantique
D’une colique expression,
Ane atomique en fission.
Balistique qui gémit,
Enrayée qui soubresaute…
Emaciée… de bœuf une côte !
Manger, manger, manger !
Fournir l’engrais à lisier.
Alors j’aurais – comme vous – emplit ma mission.
jeudi 19 mars 2009
Serf Vil
L’ennui qui s’étire…
La nuit qui se tire.
On se prend les pieds dans le plat.
Dyscrasiquement plat et plat.
On s’accroche à un demain.
Et fend les poches de ses mains.
Pourquoi les sortir ?
En serrer d’autres encore ?
Pourquoi se sortir ?
Il n’est rien en leur for.
L’ennui me poursuit dedans.
Il est mon sans.
L’ennui me séduit dehors.
Il est mon corps.
L’ennui sans un cri,
L’ennui qui coule gris
Dans le macadam fondu.
L’ennui est partout. Prévu.
Rien ne pousse sous les néons,
Que l’ennui. Abîme profond.
Alors on sort. Malgré lui.
Alors on sort. On le fuit.
Chercher un cas à part,
Chercher un cas à bar…
Débusquer un cas fée
Pas d’éclair au café.
On ne demande pas d’orage
Qu’un maigre filet de rage,
Juste une averse, une coulée,
Une frêle bruine, une ondée.
Tout est béton et désert.
Nuages immobiles.
Plus aucun son dans l’amer
Et les flaques de bile.
Les grenouilles depuis longtemps desséchées
Croupissent raides inertes dans les bas-côtés.
Je te regarde et tes yeux sont morts.
Morts d’ennui.
lundi 16 mars 2009
Acre-en-ciel
Le ciel est gris
Et l'horizon barré de tours.
Dans ce désert fini,
Ils restent assis, aguichetés, les vautours.
Personne ne fuit
Car l'horizon s'est évadé.
Dans ce désert de nuit,
On reste assis pour voyager télévisé.
Pourtant, tout homme est libre de circuler,
Pourquoi visas, passeports, frontières ?
Le ciel est mort,
Et les néons prennent sa relève.
Dans ce désert de corps
Qui restent assis, pas un esprit qui ne s'élève.
Personne ne fore,
Car les néons nous éblouissent.
Dans ce désert dévorent
Les êtres assis, les restes rassis de cœurs factices.
Pourtant, tout homme est libre de s'en aller,
Pourquoi clôtures, douanes et propriétaires ?
Le ciel, ma vie...
Un horizon évanoui d'amour.
Dans ce désert si gris,
Je reste assis, et rêve de voyager toujours.
Personne n'ouït
Car l'horizon s'est fait muet.
Dans ce désert d'ennui,
On reste assis, et crève en comptant ses billets.
vendredi 13 mars 2009
Ego nie
jeudi 12 mars 2009
Viol Anse
Je me délice les sens
Dans la déliquescence
Il y a perte des sens
Il y a perte d'essence
Derrière nulle naissance
Et quand t'as la prescience
D'une réminiscence
Ce n'est que transe
Que germe ma potence
Me voir au bout d'une lance
Quand le sang tance
Que meurt la patience
Le show n'est pas dense
Remettre de l'essence !
Toujours de l'essence...
Reprendre mouvance
Enlever ses alliances
Enfiler sa confiance
Mourir un peu... je danse !
mercredi 11 mars 2009
A venir
Certains amis se sont essayés à la retranscription de certains textes du blog avec leur plume muée en pinceau. Je vous propose de découvrir pendant trois semaines les quatorze dessins inspirés, expirés, extirpés des tripes d'enchevêtrements de lettres que je leur ai fourni. Merci Christophe et Simon pour ce bel échange, qui m'a séduit dans le trait spontané et l'abstraction "ressensée" d'un graphisme issu des mots -aux.
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