mercredi 22 juillet 2009
Remaître
Allumer, pour s’éteindre
Eteindre pour s’emplumer
Ecran total pour pas se regarder
Ne rien faire puis se plaindre
S’emmurer pour peindre
Se peindre pour murmurer
A cran total pour se regarder
Enfin faire et s’éteindre.
samedi 18 juillet 2009
Sa réalité ; Sa réalité II
Extrait de "Né en néant"
Je ne t’aime pas, c’est la réalité.
Lèvres ouvertes ou roses,
C’est la réalité que je vois.
Allongée sur le ventre,
C’est la réalité qui m’enchante.
Et quand elle me sourit,
Je pense à sa réalité.
Sa réalité de pauvre fille perdue
N’ayant que sa réalité pour vivre.
Celle des autres ne l’intéresse pas.
Elle habite dans sa sale réalité.
Elle ne veut pouvoir s’en sortir
Et se laisse pénétrer
Par l’envie des hommes,
Membres et militants,
Qui ont déjà, sous fer,
Démenti réel, et croient pourtant,
En réalité, n’être et re-n’être
Dans le vide immense.
Une envie de réalité
Qui se manifeste d’une unique manière :
L’amour qui monte, qui monte, qui monte,…
A n’en plus finir,
A n’en plus pouvoir.
C’est la réalité de l’irraison.
Celle d’où nous venons tous,
Celle où nous voulons tous aller.
Je ne t’aime pas, c’est la raie alitée.
Lèvres ouvertes ou roses,
C’est la raie alitée que je vois.
Allongée sur le ventre,
C’est la raie alitée qui m’enchante.
Et quand elle me sourit,
Je pense à sa raie alitée.
Sa raie alitée de pauvre fille perdue
N’ayant que sa raie alitée pour vivre.
Celle des autres ne l’intéresse pas.
Elle a bites dans sa sale raie alitée.
Elle ne veut pouvoir s’en sortir
Et se laisse pénétrer
Par l’envie des hommes
Membrés, mille « litants »,
Qui ont déjà souffert
Des mantes irréelles mais croient pourtant,
En raie alitée, naître et renaître
Dans le vide immense.
Une envie de raie alitée
Qui se manifeste d’une unique manière :
L’amour qui monte, qui monte, qui monte,…
A n’en plus finir,
A n’en plus pouvoir.
C’est la raie alitée de l’irraison.
Celle d’où nous venons tous.
Celle où nous voulons tous aller.
jeudi 9 juillet 2009
Majore être
Surveillant des yeux sur les yeux
Se prosternent en œil
Regardant toute chose
Et sniffant l’ose…
Les iris déployés
Surfent dévoyés
Les édiles, les noyés
Heureusement encore là
Affreusement en corps là
Qui se meuvent déments
Se pleuvent absents
Plus profonds
Plus féconds
Qu’on ne saurait supporter
Majorettes enflammées
Au bout des baguettes
Françaises en quartiers
En os rangés
Les écartent volontiers
Laisser passer
Les traits passés.
L’hym“ne“ en pleurs
C’est tes sœurs
tes leurres et peurs
leur souffler
insuffler
Rire.
On rit !
On rit !
J’aime n’avoir
J’aime être
J’aime avoir
J’aime naître.
Reniflant l’absolu dans les conduits de la pluie
Je régale les bouches du dégoût
Respirant les verrues dans les enduits de l’ennui
Je ravale ma bouche de dégoût
J’appuie
Le bouton éclate dans mes doigts
J’essuie
Et l’on m’ouvre la porte en bois
J’abdique
Mon petit homme vert
Les briques
Dans les cimetières.
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