jeudi 9 juillet 2009

Majore être


Surveillant des yeux sur les yeux
Se prosternent en œil
Regardant toute chose
Et sniffant l’ose…
Les iris déployés
Surfent dévoyés
Les édiles, les noyés
Heureusement encore là
Affreusement en corps là
Qui se meuvent déments
Se pleuvent absents
Plus profonds
Plus féconds
Qu’on ne saurait supporter
Majorettes enflammées
Au bout des baguettes
Françaises en quartiers
En os rangés
Les écartent volontiers
Laisser passer
Les traits passés.
L’hym“ne“ en pleurs
C’est tes sœurs
tes leurres et peurs
leur souffler
insuffler
Rire.
On rit !
On rit !
J’aime n’avoir
J’aime être
J’aime avoir
J’aime naître.
Reniflant l’absolu dans les conduits de la pluie
Je régale les bouches du dégoût
Respirant les verrues dans les enduits de l’ennui
Je ravale ma bouche de dégoût
J’appuie
Le bouton éclate dans mes doigts
J’essuie
Et l’on m’ouvre la porte en bois
J’abdique
Mon petit homme vert
Les briques
Dans les cimetières.

2 commentaires:

mire a dit…

salut mYsterQ

merveilleux,profond.
oui la vie est trop fort en ses communications pour la supporter.

belle journée.

mYster Q a dit…

Merci Mire... je ne sais si le point est de mire, je sais le poing laid.