mardi 26 août 2008
Vegass
Ecrans, totaux,
Du vent, cash flots,
Tout coule et bruite
Dans le grand simulacre,
Les plombs prennent fuite
Et toi tu prends le fiacre
Ça foule et défile en foule
Ça aboule des débiles en boules
Tout much, expansive
Toux flush, gerbative
Dollars, quarters, pas back
Mollards, sueurs, ça claque
Claque avant claquer
Crack avant craquer
Electricité, courant d’erre
Erectivité, branlants nerfs
Trop pique, sans coeur,
Sur le carreau t’as rejoué trèfle
Loud zik, ta soeur
Enlève le bas et bouffe des nèffles
Plastique, latex et carton-pâte,
Ça trique so sex, avortons mats
Les néons glinguent
Et la lumière se frise
Les péons swinguent
Et la mégère se mise
Les phoques se fuckent
Et socks se suckent
L’affaire est fête, toujours faite
On s’refait pas, on se prête
Au je qui débite
Débits, des bites
Rêvent à Vegass.
mercredi 20 août 2008
pH 0
Les pyjamas volettent langoureusement par-delà les vélux de ma cellule climatisée.
Tout à l’heure, Hier est encore venu tambouriner au carreau.
Il avait une drôle de tête... une tête pas drôle.
Mais tout à l’heure, l’Hier viendra.
Et j’ai hâte qu’il se manifeste.
J’ai passé la nuit à renifler mon oreiller. Heureusement qu’il respire, sinon je pourrais m’asphyxier. Le problème, c’est qu’il ronfle, ce mâle au trou.
Je parlais d’Hier... et j’y pense...
C’est aujourd’hui qu’il m’a dit que demain il passerait.
Je ne comprends pas sa logique de toujours.
Pourquoi toujours ?
Je n’ai jamais compris.
Je ne comprends pas non plus pourquoi un feu follet se met chaque soir à mon chevet.
Combien de cadavres croupissent à l’intérieur ?
J’ai pourtant regardé et n’ai vu que rien...
Ça me rappelle... la théorie dont me parlait Hier quand il me disait qu’après la mort il y avait rien...
Ça se vérifie dans les feux follets.
D’ailleurs les feux follets sont-ils...?
Bonjour madame la Marquise ! Que vous êtes belle toute de blanc vêtue...
Je crois que je prouve quelque chose pour vous... que je prouve de l’affection.
Je suis pour le moins affecté, ne trouvez-vous pas ?
Merci de venir tous les jours me prendre le bras et me pénétrer de votre être...
Vous me faîtes chaque fois tourner la tête.
Pas étonnant que je dévisse à ce point.
Oh... des fleurs de noisetier ont poussé dans vos yeux...
Qu’elles sont belles... que vous êtes belles...
Ne voudriez pas enfiler un de ces pyjamas qui courent dans le ciel avec moi ?
Vous verrez, ils sont comme moi... très polis !
Tiens ?! Vous ai-je déjà dit que j’avais attrapé un corps au pied ?
J’ai eu un mal fou à m’en débarrasser.
Mais j’ai fini par le traiter à l’acide...
Une journée plus tard, il n’en restait plus rien !
Quel soulagement cela fut... ne serait-ce que pour l’odeur !
Oh... Mais que vois-je... ?
Mon ami le feu follet revient...
Ça tombe bien, le phosphore c’est bon pour les méninges...
Et j’ai rendez-vous avec Hier demain...
Ça me promet une discussion épique !
Peut-être même que nous lutinerons...
Je vous raconterai.
Bon ennui madame la Marquise...
Et à hier !
Comme toujours...
lundi 18 août 2008
En partance...
En partance pour une romance
Toute onirique
En partance vers des vacances
Fantasmatiques
En partance pour une naissance
Toute artistique
En partance vers des puissances
Féeriques
En partance pour une pitance
Toute linguistique
En partance vers des fréquences
Allégoriques
En partance pour une séance
Toute dramatique
En partance vers des fragrances
Démagogiques
En partance pour une souffrance
Romantique
En partance vers ma potence
Nostalgique.
mercredi 13 août 2008
Sans suspension dans le –cide
Saucissonnage d’incessant stress surgissant pulsatif
Passation sans surseoir à l’angoisse
Pression dépressive s’insufflant sans cesse
Pulsation cynique d’anxiété en sécrétion
Ni sécession, ni sensation, ni cessation
Constant constat castrationiste de ce jour
Perception passive d’une fissuration
Stridulents sarcasmes cardio-cérébraux
Systématisation d’une impression carcérale
Soubassements sismiques hystéro-simiesques
S’autopolicer en laisse bien serrée
Se suspendre à cette tresse harassé
Se balancer asphyxié sans aspiration
Sous le soleil.
jeudi 7 août 2008
.!.
Rocambolesque volée de notes cliquetées
Invraisemblable musique qui s’écoute en silence
Inexplicable spectacle d’un bipède s’activant assis
Grandguignolesque activité inutile et nécessaire
Vicissitude compulsive existentielle
Pathologie funeste et libératrice
Addiction grotesque, timide et téméraire
Habitude rétive joyeusement mélancolique
Ironique sentiment de vie dans l’abstraction absolue
Amusant épanchement d’une tristesse sans expression
Impérissable besoin sardonique
Inaliénable talent insensé et superflu
Incompressible douleur d’être
Incompréhensible logorrhée muette
Fumeroles d’un coeur en décomposition
Banderoles essentielles de sa composition
Irrémédiables mutations microbiennes
Insaisissable essence concrétisée dans l’éther
Poésie
...
mardi 5 août 2008
Coups, rage
samedi 2 août 2008
2
Je suis autre,
Tu le sens ? Tu es autre.
Je suis la suie,
Tu le sens ? Tu essuies.
Je suis votre,
Tu le sens ? Tu te vautres.
Je suis moi,
Tu le sens ? Tu es moi.
Sur les rives défraîchies
D'une île cent visages
L'il arrive et fléchit
Sur sa route sans virage.
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