samedi 31 octobre 2009
Nua je
Dans les nuages qui sillonnent l’horizon se dessinent les ombres
Dans la plaine désemplie, les herbes folles se couchent déjà
Les monstres avancent paresseusement
En grappes, le complot fomenté
Le ciel ressemble à de la tourbe et tes pieds sont d’argile
L’effroi paralysant t’a mué en figurine
Et nul ne vient agiter tes membres en plastique
La fuite a fui par-delà les nuages
Et te voit là, tandis que tes lunettes ont perdu leurs pupilles
Il va falloir ouvrir les yeux !
Sentir la morsure du vent sur les iris
Etre mal avant que d’avoir mal
Réfléchissant, tu ne vois que toi :
Ce que tu n’aimerais pas voir.
Voir le malheur de briser son miroir.
Il faut se regarder en face si l’on ne veut pas la perdre !
Et faire face, faire face…
Les monstres sont au-dessus qui te scrutent
Ils n’ont d’autre objectif que toi.
Et tu es seul. Seul.
Alors ? Porte ou fenêtre ?
Entrée ou sortie ?
Tu as le choix… si tu Te bas.
jeudi 29 octobre 2009
A vendre ou à léser
Tous ces mots gréés qui te voilent
Et t'empêchent de regarder
Te poussent dos au vent
Sur les vagues gloutonnes
D'un océan ridé.
Sans fond ni fondement
Tu te laisses abîmer
Dans l'abyssal d'Onirique
Et tu te prends à rêver
Le rêve en réalité
Tu pastiches tes clichés
Tu plastiques tes tickets
Et furtivement t'écroules
Sous le poids de tes pieds
Avant sait.
Tu ne sais pas.
Et t'empêchent de regarder
Te poussent dos au vent
Sur les vagues gloutonnes
D'un océan ridé.
Sans fond ni fondement
Tu te laisses abîmer
Dans l'abyssal d'Onirique
Et tu te prends à rêver
Le rêve en réalité
Tu pastiches tes clichés
Tu plastiques tes tickets
Et furtivement t'écroules
Sous le poids de tes pieds
Avant sait.
Tu ne sais pas.
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