Le ciel est gris
Et l'horizon barré de tours.
Dans ce désert fini,
Ils restent assis, aguichetés, les vautours.
Personne ne fuit
Car l'horizon s'est évadé.
Dans ce désert de nuit,
On reste assis pour voyager télévisé.
Pourtant, tout homme est libre de circuler,
Pourquoi visas, passeports, frontières ?
Le ciel est mort,
Et les néons prennent sa relève.
Dans ce désert de corps
Qui restent assis, pas un esprit qui ne s'élève.
Personne ne fore,
Car les néons nous éblouissent.
Dans ce désert dévorent
Les êtres assis, les restes rassis de cœurs factices.
Pourtant, tout homme est libre de s'en aller,
Pourquoi clôtures, douanes et propriétaires ?
Le ciel, ma vie...
Un horizon évanoui d'amour.
Dans ce désert si gris,
Je reste assis, et rêve de voyager toujours.
Personne n'ouït
Car l'horizon s'est fait muet.
Dans ce désert d'ennui,
On reste assis, et crève en comptant ses billets.
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