dimanche 24 janvier 2010

A peau vivre


L’image est trop lourde, trop abstraite.
L’image est trop fourbe, trop parfaite.
Distinguer à travers, par-delà la couleur.
La peau par devers soi.
Le tissu delà soi.
Représentation. Interprétation.
L’acteur quand tu n’en es pas un.
Le vrai quand tu es faux.
Qui sait ? Qui c’est ?
Esquisses, excuses.
Soi, soie, soit.
Ne pas vivre, juste jouer.
Ne pas jouer, juste vivre.
Mais ton masque de peau.
Mais mon masque de peau.
Et tes oripeaux,
Et mes oripeaux.
Comment se comprendre ?
Déjà se con prendre.
Et les costumes.
Et les posthumes.
Filer, enfiler, défilés.
Modeler, remodeler, démodés.
Demain se transformera toujours en hier,
Et le présent n’est présent que dans le souvenir.
Car l’image est fixe,
Car l’image est morte.
Vivre… Image après image.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour,

Il y a surtout un terme que je retiens dans ce texte c'est le "Soi", décliné de plusieurs façon.
Et je me demande si tu as appliqué cette notion philosophique et spirituelle du "Soi" de manière instinctive (ce qui serait remarquable car tu parles de l'ego) ou recherchée, en connaissance de cause.

Le "Soi" est très dur à trouver et demande un travail énorme que seul le temps éclaire.

Salutations

mYster Q a dit…

Comme pour la plupart de mes écrits, c'est l'instinct qui prévaut à l'expression du sentiment, de la pensée. Il sous-tend aussi une certaine philosophie... qui n'est pas de vie. Une philosophie théorique, voire rhétorique, mais ressentie. Je suis, par-devers soi...