Le retour au pays est avéré. J’ai la quasi-impression de n’avoir jamais quitté ces terres désolées du Nord. Et j’insiste sur le « désolées ». Quel laborieux et gris univers que ces plaines plates à en mourir. La misère suinte de chaque brique, la pauvreté dégouline des trop nombreuses canettes jonchant le bitume. Oh, bien sûr, « les gens sont charmants », accueillants et serviables, mais derrières ces apparats sociaux reconnus habitent la violence et le mépris de soi, dans la remise, au fond du gamin.
lundi 20 septembre 2010
Journal de terre, 6 août 2008
Le retour au pays est avéré. J’ai la quasi-impression de n’avoir jamais quitté ces terres désolées du Nord. Et j’insiste sur le « désolées ». Quel laborieux et gris univers que ces plaines plates à en mourir. La misère suinte de chaque brique, la pauvreté dégouline des trop nombreuses canettes jonchant le bitume. Oh, bien sûr, « les gens sont charmants », accueillants et serviables, mais derrières ces apparats sociaux reconnus habitent la violence et le mépris de soi, dans la remise, au fond du gamin.
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