jeudi 13 décembre 2012
Nous ass seoir
lundi 4 juin 2012
Plumé
jeudi 19 avril 2012
Le guignon du guignol
Je cherche, cherche, cherche…
A percer l’abcès purulent
D’une folie qui se fait grandissante et aguichante
Le pus s’étend déjà jusqu’à la moelle
Le pire étant qu’il suinte, apparent,
Perlant des pores.
D’ailleurs le port s’éloigne
A mesure que m’emportent ces vagues folles,
Elles m’emmènent un peu plus loin,
Là où les vagues s’écrasent sur des vagues.
Et elles m’emmènent un peu plus loin,
Là où l’écume se change en rage.
Et elles m’emmènent un peu plus loin,
Là où nulle barque ne débarque,
Là où nulle bouée ne saurait éviter,
Eviter la noyade.
mercredi 11 avril 2012
Néancolie
Néancolie, j’ai face à moi la néancolie,
Au-dedans de moi la néancolie,
Dans tes yeux sirupeux la néancolie,
Dans le froid de ce sol, de ces vitres et ces écrans, la néancolie.
La néancolie c’est quand je regarde et ne sens rien.
La néancolie, c’est quand je goûte et ne perçois rien.
La néancolie c’est quand je sens et ne ressens rien.
La néancolie, c’est quand je touche et n’entends rien.
La néancolie, c’est la mort sans vie.
La néancolie, c’est la vie sans mordre.
La néancolie, le repoussoir des sentiments, le racloir de nos crânes, le desséchoir de notre humidité, le purgatoire de nos idées.
La néancolie, c’est les petits riens qui sont devenus le Grand Rien.
La néancolie, je la vois dans mon miroir lorsque j’ose le regarder encore.
La néancolie ne m’effraie plus, elle a pris le dessus.
La néancolie ce sont mes cris d’orfraie à la pensée de « faire ».
La néancolie, lorsque bonheur et malheur ne sont plus.
La néancolie, par-delà bien et mal, la léthargie du quotidien.
La néancolie, mon suicide en faim…
jeudi 16 février 2012
2012 : en vœux tu, en voie las.
Voilà bien longtemps que je n’ai plus écrit…
Les mots me hantent et ne s’extirpent plus…
Voilà bien longtemps que je n’ai plus vécu…
Je consume tout et ne suis plus en vie…
Les vapeurs sirupeuses de mes nuits sont mon ennui
Les chaleurs ne sont plus qu’artifices
Et l’amour mon sacrifice.
Les odeurs spiritueuses forment mon alibi
Tandis que je n’assume plus que mes « boire »
Dans les cohortes de mes déboires.
J’échoue avant même que d’essayer.
Je joue à des jeux qui n’ont aucun enjeu.
Je me stipendie en vue de me liquider.
Je me rachète au rabais au travers de misérables excuses.
Je me rejette en entier en simulant la ruse.
Ne t’en fais pas… la sortie n’est pas loin… il suffit juste de.
lundi 2 janvier 2012
Où il fait nuit
Le jour qui tombe,
La nuit qui se relève.
Tentatives d’assassinats,
Lampes et néons toujours luttant.
La nuit se bombe,
Le jour c’est sûr s’achève.
Omnipotence sans postulat,
Lampes et néons vont fléchissant.
Opacité et cécité
Maîtres à satiété
De la sombre cité
Proie alitée
Aux artères désertées
Les veines tranchées
Déversant la mort
Dans de lugubres cellules
Où le chat dort
Le chien tape la pilule
Le rat se marre
Le bar se barre.
Sombre nuit
Sombre folie
L’insomnie
Encore m’en nuit.