J’aimerais tout arrêter, tout arrêter…
Elle est partie, elle est partie…
Mon feu, ma glace,
Mon feu, ma glace…
Elle est partie, tout avec elle.
Mon je, ma place,
Mon jeu, ma grasse.
Elle est partie.
Et je laisse place à mon je.
Et je laisse place à mon feu.
Elle est partie, ses sarcasmes et ses miasmes.
Elle est partie, ectoplasmes et ses phasmes.
Non, je n’étais pas dupe, non je n’étais pas pute.
Non, elle n’était pas pute, non, elle n’était pas dupe.
Mais nous, dans ce dé-corps sans cœur, qu’avions-nous à y
faire ?
Mais nous, sans nous, en nos fors, n’étions que paires. A
briser.
Exploser, exposer, en moitiés.
Pauvre nous, Pauvres nous.
Qu’étions-nous, et même, quêtions-nous ?
Nos mains à frange,
Nos mains à mange.
N’étions-nous que j’erre ?
N’étions-nous que vers ?
Je ne peux te croire, comme tu ne l’as pas fait.
A raison, très chair.
Je ne peux te croire et tu ne l’as pas fait.
Tu as raison, et moi le vers.
Vas, vas et deviens
Je vais, vais vain.
Mène ton je sans dé.
Puisqu’ « il le faut ».
Je mènerai mon dé sans je.
Puisque je est faux.
Il ne s’agit pas de victoire.
Il s’agit d’être et seoir.
Toi tu vas seoir, je vais m’asseoir.
1 commentaire:
j'aimerais croire que c'était pour moi .... si j'avais su je serais resté
en tout cas tu l'aimais. très joli poème.
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