Le ciel est gris
Et l'horizon barré de tours.
Dans ce désert fini,
Ils restent assis, aguichetés, les vautours.
Personne ne fuit
Car l'horizon s'est évadé.
Dans ce désert de nuit,
On reste assis pour voyager télévisé.
Pourtant, tout homme est libre de circuler,
Pourquoi visas, passeports, frontières ?
Le ciel est mort,
Et les néons prennent sa relève.
Dans ce désert de corps
Qui restent assis, pas un esprit qui ne s'élève.
Personne ne fore,
Car les néons nous éblouissent.
Dans ce désert dévorent
Les êtres assis, les restes rassis de cœurs factices.
Pourtant, tout homme est libre de s'en aller,
Pourquoi clôtures, douanes et propriétaires ?
Le ciel, ma vie...
Un horizon évanoui d'amour.
Dans ce désert si gris,
Je reste assis, et rêve de voyager toujours.
Personne n'ouït
Car l'horizon s'est fait muet.
Dans ce désert d'ennui,
On reste assis, et crève en comptant ses billets.
© mYster Q
4 commentaires:
que c est triste d être sa propre prison.....que c est triste....
......n est plus anonyme
La prison n'est elle pas celle qu'on se créée celle qu'on vit de l'intérieur n'y a-t-il pas de prisonniers plus libres que ces personnes dîtes libres...
qu'est ce qu'être libre? qu'est ce qu'être bousillé par un programme télé? Qu'est ce qu'on fait pour ne pas tomber dans cet excès de quotidien sans intérêt?
Pour une fois que je ne décris pas mes barreaux internes mais ceux qui m'entourent...
Sinon effectivement, je pense aussi que la pire des prisons est celle que l'on se crée. Maintenant, il paraît que nous pouvons tomber amoureux de notre gardien, de notre bourreau...
Et pour ne pas tomber dans cet excès de quotidien, on voyage, ou on rêve...
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