mardi 29 avril 2008
Banc de poisseux
Je me promène et ne vois qu’eux,
Ces êtres apparents
Qui ne sont que transparents
Tant ils sont noirs
Et bleus de peur
Tant ils sont poires
Et frêles comme fleurs.
Je me promène et ne vois qu’eux,
Ces êtres apparents
Qui ne sont que transparents
Tant ils sont blêmes
Et verts de rage
Tant ils sont flemme
Dans le cirage
Je me promène et ne vois qu’eux,
Ces êtres apparents
Qui ne sont que transparents
Tant ils sont rouges
Et blancs d’abus
Tant ils sont courges
Et jaune cocu.
Je me promène, ne vois que moi.
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2 commentaires:
et si il ne restait qu une photo a prendre a montreal?
viserais tu l extraordinaire ou plutot le banal?
extraire l insolite du quotidien ou montrer le cote trivial de l etrange?
C'est une excellente question que je ne me suis pas posée... Je pense pourtant que je ne prendrais pas de photo mais je volerais un souvenir... et plus sous la forme d'une odeur ou d'une émotion. Une atmosphère... comme la rumeur des tam-tams qui se noie sous le flot du trafic, à l'ombre d'une poutine en regardant les "gymeurs" exhiber leurs saillies musculeuses, gonflées aux UV pour donner à leur corps la profondeur qui leur fait défaut ?
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