mercredi 21 mai 2008
Thanatomorphose
Reste droit, ne te retourne pas, mais n’oublie rien.
Souviens-toi, bien sûr tu pleuras, n’oublie rien.
Et ce ne sera pas le travail qui t’inventera,
Qui relèvera les ruines fumantes de sentiments tiédis,
Ce ne sera pas l’argent qui t’enchantera,
Qui meublera tes émotions sous emballages fleuris.
Il est des cadavres qu’on ne doit déterrer,
La nécrophilie ne ressuscitera pas ton palpitant.
Pâle pitance amère et moisie du passé,
Ne restera que chair, au goût absent.
Dans la pestilence des relents d’amours desséchées, avance.
Dans la puanteur putride des sentiments vérolés, avance.
Ne prends pas gîte dans les cimetières
Où les morts grattent à la recherche de ton cœur
Ne traîne plus les charniers délétères
Où résident encore de suffocants effluves de bonheur.
Il est des cadavres qu’on ne doit déterrer,
La nécrophilie ne ressuscitera pas ton palpitant.
Pâle pitance amère et moisie du passé,
Ne restera que chair, au goût absent.
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6 commentaires:
j ai eu le malheur de lire ce poeme et de prendre ca pour moi.....trop conne...... bisou a plus quent.
Et bien c'est gay tout ça !!! :P
c'est COil
bah non c est bah gay du tout c est bi.....en heureux les imbeciles
Il est plutôt rare que je m'attarde
sur les mots d'un autre de peur d'y laisser mon souffle.
Mes opinions sont souvent absentes
au regard de l'écrivain.
Alors si j'atteins le seuil de l'exception c'est qu'elle est proche de mes pas.
Félicitation à ta muse qui a su réjouir mon cerveau.
Bravo à ta plûme qui chante l'exception comme une habitude.
IbU.
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