Comme un rêve
Qui s’évapore
Ton odeur prend trêve
Et file pore à pore
Tes vives couleurs
Se teintent en noir et blanc
Et ta douceur
S’enfuit au vent
Comme si de deux nous étions un
Et comme si d’un j’étais demi
Comme un songe
Déplantant son décor
L’envie s’éponge
Puis rire s’essore
Ton vide prend racine
Dans une terre d’absence
Et ta rumeur assassine
Bruisse de souffrance
Comme si de deux nous étions un
Et comme si d’un j’étais demi
Comme en cauchemar
Bouffé par des porcs
Tu es en retard
Tandis qu’eux m’adorent
Mais rien n’est pire au mal
D’une nécessaire solitude
Aux mille crocs encéphales
M’accusant de turpitude
2 commentaires:
Je n'avais rien lu de toi depuis né en néant... n'arretes jamais d'écrire.
Merci pour cet encouragement... et je ne compte pas m'arrêter là.
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