jeudi 1 juillet 2010

4 juillet : de la démocratie



Tiens ?! mais c’est l’indépendance américaine ! Si seulement ils pouvaient l’être – indépendants…

Le moteur bâbord qu’on a rallumé faute de vent, fume foutrement et ils s’en branlent. Bon, tant que ça pète pas, ça me va. Sinon, en parlant avec Brenda tout à l’heure, on se posait la question : qu’adviendrait-il de notre groupe si celui-ci en arrivait à s’échouer sur une « île déserte » ? LA fameuse question… Comment s’organiser ? qui s’énerverait ? Comment gérer le fait qu’il y ait (un peu) moins de femmes que d’hommes ? quel rationnement des vivres ? qui chercherait à s’isoler ? à construire ? à repartir ?



Et bien entendu, la question du leadership s’est posée, ne trouvant pas de réponse – même si le statut du capitaine lui confère d’emblée un rôle décisionnaire ; sa personnalité n’incarnant pas l’autorité, ni Brenda, ni moi n’avons imaginé qu’il prendrait la tête du groupe sur le long terme. Puis, comme je le constatais quelques jours plus tôt, il s’est avéré que nous n’avons pas pu nous décider pour un quelconque meneur. A tel point que cela me laisse présager que dans un ensemble humain comme le notre, une organisation non hiérarchique semble tout à fait envisageable et viable : à s travers une démocratie réelle où ce seraient les décisions – et non ceux qui les prennent – qui seraient votées.

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