lundi 31 mars 2008

Trash et à terre


Divergents, gens d’hiver, divers gens.
Froidement, mante froide, froids déments.
Les murs du digressif sont érigés.
Partouzons enfermés, nous, les t’es rien dans le zoo,
Les veaux-rien du chaos.
Nous avons trop fléchi pour réfléchir ou infléchir.
Les forces de peau-lisse ont trop plissé.
Les riders du vide, et alpagueurs de néant ont chanté !
Oui, j’ai encore trop vu…
La fin s’en est allée où la faim s’est larvée.
Les tripes du dépressif sont étalées !
Mangez, mangez…
Il n’y a plus de Q à questions,
Juste des culs à bureaux et salons.
Chance, on, muse, hic !
Et que les pauses toutes diésées soient des soupirs ;
Les noires et blanches sont toutes croches.
Tous des coche-on au sang lié,
Et les all-truismes, c'est porc-ciné et calcinés.
Ecran total, à cran total, sur les dents, dans l’email.
Des cas nains dans la chienlit,
La daube erre, man !
Et la grive mange du merle.
Le merle mange du givre
Et six troncs givrés s’avancent lentement dans la neige.
Décharnés, démembrés, ils épandent leurs étrons sanglants
Sur une Blanche-neige désossée.
Leur bave rouge traçant les sentiers d’un demain sans passé.

© mYster Q

1 commentaire:

Anonyme a dit…

joli, je de maux...