samedi 31 janvier 2009

Amitose symbiotique


Comme un rêve
Qui s’évapore
Ton odeur prend trêve
Et file pore à pore
Tes vives couleurs
Se teintent en noir et blanc
Et ta douceur
S’enfuit au vent

Comme si de deux nous étions un
Et comme si d’un j’étais demi

Comme un songe
Déplantant son décor
L’envie s’éponge
Puis rire s’essore
Ton vide prend racine
Dans une terre d’absence
Et ta rumeur assassine
Bruisse de souffrance

Comme si de deux nous étions un
Et comme si d’un j’étais demi

Comme en cauchemar
Bouffé par des porcs
Tu es en retard
Tandis qu’eux m’adorent
Mais rien n’est pire au mal
D’une nécessaire solitude
Aux mille crocs encéphales
M’accusant de turpitude

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je n'avais rien lu de toi depuis né en néant... n'arretes jamais d'écrire.

mYster Q a dit…

Merci pour cet encouragement... et je ne compte pas m'arrêter là.