samedi 3 mai 2008

Auto-masochisme en cœur trop grand


Dans le malheur et la torpeur,
Issue du monde des ogres,
Tu te tourmentes sans un pleur,
Au son de tristes orgues.
Le regard dans le fou,
Regard aux accents ocre,
Tu mènes ta vie en flou
Eviter la gueule des orques.

Petite fille
Au cœur l’immonde
T’inonde
Te pille

Petite quille
Au cœur du nombre
Puant et sombre
Tu vacilles

Sur le fil tranchant de la vie,
Un carrefour où tu échoies,
Perdue, paumée, meurtrie,
Pas la foi, trop de choix,
Tu écoutes le silence
L’oreille à vide
Et espère l’existence
Même livide.

Petite fille
Au cœur l’immonde
T’inonde
Te pille

Petite quille
Au cœur du nombre
Puant et sombre
Tu vacilles

Tragédie funèbre du non-dit,
Rongeant tes sangs,
Lèche ton esprit
De son sourire lancinant.
Ta tempe bat sous les cheveux
Tes poings se brisent à trop cogner les murs
Plus assez de larmes, à sec de vœux
Tes hurlements sont des murmures.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

il est vieux ce poème...trop vieux...