lundi 5 mai 2008

Une Terre à mer


Aller, viens bonhomme,
Je sais, t’as pas d’mandé à êt’ las,
Mais t’voilà là.
C’est pas facile, mais on va essayer,
C’est difficile, mais on va le tenter,
Oui, la tenter cette vie qui nous tente.
I’faudrait pas qu’on reste las,
Nous on veut voir
Et ressentir,
Et s’émouvoir
Et s’dévêtir !

Pourquoi qu’on rest’rait là
Alors qu’là-bas,
C’est le soleil,
Alors qu’là-bas,
Y’a la mer,
Et nous là, bas,
Ben on s’enterre
En nous là, bas,
Crève le soleil.

Aller bonhomme,
Je sais, y’a ton banquier,
Mais de quel droit,
I’t’dit de rester là ?
On t’a d’mandé si tu voulais
Devoir payer ?
On t’a d’mandé si tu voulais
Même voter ?
T’as rien choisis,
Que suivre les suiveurs,
T’a-t-on seul’ment montré une aut’ lueur ?

Pourquoi qu’on rest’rait là
Alors qu’là-bas,
C’est le soleil,
Alors qu’là-bas,
Y’a la mer,
Et nous là, bas,
Ben on s’enterre
En nous là, bas,
Crève le soleil.

Vas-y bonhomme,
Arrache-toi de tes chaînes
C’est bien beau de regarder,
Mais tu peux voir !
Et même sentir !
Vas-y et marche !
Et sans courir !
Prends donc ce temps de vivre
Et laisse le tant sans vivre !
Ronge ces liens
Réveille toi loin !

Pourquoi qu’on rest’rait là
Alors qu’là-bas,
C’est le soleil,
Alors qu’là-bas,
Y’a la mer,
Et nous là, bas,
Ben on s’enterre
En nous là, bas,
Crève le soleil.

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