lundi 14 avril 2008

Ancré dessert.


Les mots s’étalent,
Un monde s’installe
Et toi détalles
Et te déstalle.
Tu ne voles pas,
Tu es partie de l’air
Ou même son ensemble.
La vue des autres
Qui ne voient pas
T’agace et t’exaspère,
Mais si ensemble
Il n’y avait plus d’autre ?
Car maintenant que tu es air
Il ne tient plus qu’à toi
De devenir une atmosphère
Où n'existe le froid.
Une Terre en l’air
Où ceux qui marchent
Caressent les nuages
De leurs pieds évaporés.
Où cœur, espace et temps
N’existent plus qu’en un.
Ils s’aiment ensemble dans une étreinte
Sans dimension et sans contrainte.
Et toi, qui n’es rien,
Deviens un tout
Réunissant l’aimé et l’espéré.
Les yeux fermés
Tu ressens tout
Et y vois clair.
Tu dis bonjour à tes chimères
Et tes rêves deviennent vie.
Las de ton monde,
Là dans ton monde,
Grandissent les enfants de ta pensée féconde.

Encré, desserre.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

j abdique bye.

Anonyme a dit…

je voulais dire je m incline....biz quent ....a très vite pour une belle promenade