dimanche 14 février 2010

9 juin (journal demer, suite)


Les îles de la Madeleine… immense plage de plus de deux cents kilomètres de long, de chaque côté d’une langue de terre qui n’est que collines et verdure. Les maisons aux vives couleurs évoquent la Scandinavie, tandis que le paysage offert me fait penser à une Irlande où je n’ai jamais posé le pied. Parfois, la plage vient se faire trancher par des falaises d’un éclatant rouge vermillon, dessinant des formes fantastiques lorsque le soleil vient à peindre des arabesques infinies dans le jeu des ombres.




Je suis parti me promener seul, voulant me perdre au détour des sentiers pour mieux me retrouver. Ce à quoi je suis presque parvenu… lorsque la nuit vint poindre le bout de son nez, et qu’il a fallu me presser pour ne pas m’égarer totalement en pleine nuit. J’ai même du me résoudre à faire du stop, tellement je m’étais éloigné de mon origine. Heureusement, comme tous les québécois, les insulaires se sont avérés accueillants, et je n’eus pas longtemps à attendre. L’heure de regagner la maison flottante sise dans l’anse du port de Cap-aux-Meules, pour partager le repas avec mes compagnons de voyage ; avant de finir la soirée dans l’inévitable bar qui jouxte le port, à boire une infecte Molson Dry (dont le goût de pisse tiède me manque presque, parfois).

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